J’ai trouvé cette expérience intéressante et très enrichissante du fait qu’elle m’a mieux fait comprendre l’univers et le rôle de directrice et danseuse d’une école de danse. Et les compétences variées qu’il faut acquérir pour créer sa propre entreprise.
En sachant que Linh Rateau, la directrice du Dancenter, l’école dont il est question dans mon film, fait partie des rares femmes au Vietnam ayant accédé à un poste de direction et gérant une école entière.
J’ai pris plaisir à faire ce travail auprès de Linh et des danseurs, dans un univers que je fréquente moi-même depuis six ans puisque je pratique la danse, hip hop et jazz.
Dans le contexte de la pandémie, qui a frappé le Vietnam, pays voisin de la Chine, beaucoup plus tôt que la France, dès le mois de février 2020, nous avons eu beaucoup de chance car nous avons réussi à finir de tourner les plans la semaine avant que l’école de danse ne ferme ses portes. Depuis, les cours se font en ligne. Nous avons été avertis de la fermeture 2 jours après la fin du tournage. Cela m’a permis d’expérimenter les imprévus qu’il y’a toujours dans la production d’un film