Costa Gavras président du Jury

Costa-Gavras, président du jury de la saison 10 du concours JE FILME LE METIER QUI ME PLAIT
Costa-Gavras est né en Arkadie, à Loutra Heraias le 13 février 1933.
A 22 ans il décide de partir pour Paris faire des études. Il s’inscrit à la Sorbonne avant d’être reçu à l’Institut des Hautes études Cinématographiques (IDHEC)
Ses études terminées, il travaille comme assistant de grands cinéastes français (René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jacques Demy, Marcel Ophuls, Jean Giono, Jean Becker…), puis se lance dans la mise en scène.
Avec des films politiques, Costa-Gavras abordera des sujets d’actualité brulants, comme le coup d’état du général Pinochet et la responsabilité des services secrets américains dans la chute d’Allende dans « Missing », le conflit Israélo-palestinien avec « Hanna K. », le Ku Klux Klan avec « Betrayed », ou encore la traque des criminels de guerre dans « Music Box ».
Son premier film en 1965, « Compartiment tueurs », réunit une pléiade d’acteurs connus, Yves Montand, Simone Signoret, Jacques Perrin…Le film est un immense succès et salué par la critique pour la maitrise de la mise en scène.
Suit « Un homme de trop », drame situé pendant la résistance française contre les nazis.
« Z » en 1969, est acclamé par le public, récompensé par deux Oscars, deux prix au Festival de Cannes et des dizaines d’autres. Le film, tiré du roman de Vassilis Vassilikos, relate l’assassinat du député grec Lambrakis à Salonique en 1963 et est considéré comme le premier grand film politique.
En 1970, »l’Aveu » avec le couple Montand – Signoret sur les procès staliniens rencontre un immense succès et devient un véritable phénomène politique et culturel.
« Etat de siège » en 1973 a pour thème la mainmise des Etats-Unis sur les pays d’Amérique latine. Alors que « Section spéciale » en 1975 évoque une loi scélérate du gouvernement de Vichy sous l’occupation allemande en France.
En 1979, Costa-Gavras réunit Romy Schneider et Yves Montand dans une adaptation du livre de Romain Gary, « Clair de femme ».
Suit son premier film américain, « Missing », trois nominations aux Oscars et récompensé par l’Oscar du meilleur scénario et Palme d’or et prix d’interprétation pour Jack Lemmon au Festival de Cannes.
Après deux films tournés en France, « Conseil de famille » avec Johnny Halliday et Fanny Ardant sur une famille de cambrioleurs de haute précision et « La petite Apocalypse » sur l’arrivée prémonitoire dans la classe dirigeante d’ex- gauchistes, Costa-Gavras retrouve les Etats-Unis en 1997 avec « Mad City ». Le film, joué par Dustin Hoffman et John Travolta, a pour thème la manipulation de l’information par les grands médias américains.
En 2002, Costa-Gavras signe « Amen ». Le film, qui dénonce l’attentisme du Vatican pendant l’Holocauste, fait scandale. L’affiche, signée par Oliviero Toscani, fait aussi scandale.
Dans « Le Couperet » en 2005, José Garcia incarne un cadre au chômage qui élimine ses concurrents et récupère en toute impunité son travail. Costa-Gavras y conjugue film noir et analyse acérée de la très sauvage modernité néolibérale.
Puis il s’engage en 2009 dans une odyssée des temps modernes avec « Eden à l’ouest » sur un migrant qui fuit son pays, échoue en Grèce avant d’arriver à Paris, qu’il espère être ville d’espoir. Et en 2012 il réalise « Le Capital » avec Gad Elmaleh. Le film explore la dérive et la corruption du système financier.
Costa-Gavras est marié depuis 1968 avec Michèle Ray.
Ils ont trois enfants. Alexandre, Julie, Romain.
1971 – 1973 : Président de la société des Réalisateurs de Films.
1982 – 1987 : Président de la Cinémathèque Française.
1991 : Président du Festival CINEMEMOIRE. (Année de sa création)
1992 : Vice-Président du 1er siècle du cinéma (président Michel Piccoli)
2014 : Président du Festival du Cinéma Américain de Deauville Cinéma
2007-2017 : Réélu à l’unanimité Président de la Cinémathèque Française

